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Le Topo

by ËPOUKAY

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Traduction du wolof: Arrigoni [le nom du train, rouge comme un pot de concentré de tomate] prend son départ, ma chérie m’a regardé et elle a pleuré / Pourquoi, pourquoi ? / Pour moi, l’enfant de la mère de Tako est plus important que tout [dicton populaire] / Je te chante, viens que nous discutions. C’est l’histoire d’un gars qui regarde Dabah, sa fiancée peule partir par le train, oh... / Quand Arrigoni a pris le départ, il ne savait même plus, vraiment même, plus quoi faire / Cheh !!! / Il a pleuré, chanté, pleuré, chanté, pleuré, pleuré, chanté... oh, pour la faire revenir… Daba, Daba, je te chante, viens que nous discutions / La jeune fille, la jeune fille, la Peule à la peau claire, je te chante, viens que nous discutions / La productrice de lait et lait caillé, je te chante, viens que nous discutions / Toi tu es la prunelle de mes yeux, je te chante, viens que nous discutions / Toi tu es mon piment qui sent bon, je te chante, viens que nous discutions / Toi tu es la racine de mon cœur, je te chante, viens que nous discutions
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INTRODUCTION : mélodie traditionnelle « Baw » (appel à la pluie) Sanou : Depuis 60 ans, on entend des slogans / Depuis 60 ans, on entend des slogans / Croyez-vous réellement qu’on peut parler d’émergence sans manger ce qui est produit localement ? Localement, localement / Fini les plans, soutiens concrets aux artisans, paysans, pêcheurs et éleveurs / Fini les plans, soutiens concrets aux artisans, paysans, pêcheurs et éleveurs / Ouyouyouille ! Soyons en contact et dialoguons avec les paysans / Soyons en contact et dialoguons avec les éleveurs / Soyons en contact et dialoguons avec les pêcheurs / Soyons en contact et dialoguons parce que ce sont eux qui font fructifier la terre ! Ola : Je regarde par ma fenêtre, elles et ils travaillent dur / Je regarde par ma fenêtre, je peux les voir dans leurs pirogues / Si tu veux les aider, c’est de paix et d’amour dont ils ont besoin / Si tu veux les aider, donne-leur de l’amour et tu verras / Le paysan est un humain, l’éleveur est aux alentours / Je vois leur constance et détermination pour travailler dans la vallée / Le pêcheur est un humain, l’éleveur est aux alentours / Ils ont juste besoin d’une petite aide et tu verras Paysans, artisans ! / Souveraineté alimentaire, souveraineté populaire ! / Celui qui te prête des yeux te dit où regarder / Celui qui te prête des yeux te dit où regarder…
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Le soleil brille, la chaleur est autour de moi / Il n'y a pas de cachette, ça va être dur / Qu'est-ce que je peux faire ? Je suis décidé / Je ne peux plus regarder en arrière, avancer vers le sommet ! / Peut-être que la vie sera meilleure / Je ne sais pas ce qui se passe / Depuis que je t’ai rencontrée [la vie], je ne pense pas que c'est allé mieux / La vie est sur les rails maintenant / Je ne peux plus te laisser / Je dois être dedans tout le temps / Je ne sais pas quoi faire / Je ne sais pas quoi dire maintenant Nostalgie de la maison, mal du pays / L'avenir de la vie est dans tes mains Est-ce que tu penses vraiment que la vie coule ? / J'aimerais savoir comment tu te sens dans ton petit monde ?
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Ndongo Daara 03:07
Arrêtez de tendre la main dans la rue, d'intercepter les gens et de leur confier des choses intimes [pour qu'ils aient pitié de vous et vous aident] / Je pense aux talibés [que l'on utilise pour mendier alors qu'ils devraient être en train d’étudier] / Leurs pères les ont envoyés à l’école coranique pour apprendre / Leurs grands-pères les ont envoyés aussi pour qu’ils apprennent / Ils passent toute la journée à avoir faim et soif / Ils passent toute la journée dans la rue / Ils sont éduqués par la rue Talibé, pieds nus / Talibé, vie difficile / Talibé, il vit une période dure / C’est l’argent sa priorité et il est toujours sous pression / Talibé mauvaise histoire / Talibé je suis désolé / Talibé je chante pour ta liberté et j’espère que tu seras quelqu’un / Ta vie est sacrifiée Talibé talibé Le matin il chante / Rarabiranane [chant d'aumône] / pour avoir à manger / Le soir il chante pour avoir à manger / Talibé talibé / Talibé talibé / Le matin il chante pour avoir à manger / Le soir il chante pour avoir à manger / Le talibé est en train de mendier. Talibé, vie difficile / Talibé ta vie est sacrifiée
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Composition, voix, saxophone alto, basse  : Sanou Diouf Arrangement, voix, batterie : Horace Bowen Piano : Thierno dit Serigne Paye Guitare : Ibrahima Diedhiou Tama : Pape Ndiaye Tama Prise de son et mix : By Mic Mastering : Hubert Salou (Studio Kashmir)
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« Quand tu fais de la musique de variétés, tu fais beaucoup de styles musicaux. Ça si tu le sais, tu ne peux pas faire comme les autres, parce que c’est ce que tu as [c'est ton background, tes expériences]. Ce que tu fais depuis longtemps, ça reste en toi. Parce qu'ici la chance que l’on a, je dirais même que c’est partout en Afrique, c’est le fait d’avoir plusieurs ethnies. Chaque ethnie, c’est des trésors de musique. Chaque ethnie, tu peux puiser dedans, y jouer de la musique jusqu’à ta mort, d’autres y jouer jusqu’à leur mort, ça ne s’épuisera jamais. Donc je demande aux jeunes de se rapprocher des racines, de ces musiques dites “traditionnelles”. Parce que la musique c’est la musique. Un point c’est tout ! On doit commencer à s’aimer entre nous, ça c’est important ! Si on ne s’aime pas, rien ne marche. »
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Petoji 03:33
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Sakoutiepvid 03:46
Thierno dit Serigne Paye : Je me suis levé, les gens étaient en train de courir / Je ne sais pas ce qu’il se passe / La rue est vide / Je ne sais pas à qui demander / Je suis rentré pour aller voir et on m’a dit : « Corona, corona » Jaxal Mouss : Tchey mais toi, on ne te voit pas mais on parle que de toi / Tu es devenu une star hein / Attends, maintenant ! / Écoute et regarde, notre quotidien Corona, corona / Corona, corona / Virus / S’il te plaît va-t'en ! Sanou : Si tu ne travailles pas, allongé à dormir, les fins du mois… comment tu vas régler les dépenses quotidiennes ? / Ce que l’on doit regarder, c’est difficile, un truc étrange / Moi je suis perturbé, personne ne peut te dire si c’est ça ou ça qu’il se passe / Personne ne sait que l’on doit faire Ola : Pas de boulot, pas de paye, pas de sens, pas de nourriture, pas de loyer, pas d’école / Pas de 1 2 3, A, B, C, D, V, I, R, U, S / On va te combattre, on va t’écraser / On va te faire repartir d’où tu viens / Tu es le plus grand minable Mister Minable / Quel handicap tu nous as amené / Tu es un mauvais diable, s’il te plaît pousse-toi de là Ola et Jaxal Mouss : On vit au jour le jour, depuis toujours / Corona, corona, s’il te plaît va-t'en / Le monde entier touché, même les inégalités / Corona, corona, s’il te plaît va-t'en / Tu ne peux pas prendre nos bonnes vibrations / Arrêt des activités, qui va payer le loyer ? / Corona, corona, s’il te plaît va-t'en / Écoute un bon conseil / Des milliards débloqués, à qui ça va profiter ? / Corona, tu n’as pas honte ? Sanou : Trois conseils que j’aimerais vous confier : restez chez vous, demandez pardon, soyez prudents / Corona que Dieu fasse que tu meures
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– Aya – Yeah bobo, réveille-toi man ! Ah, tu dors jusqu'à présent ? – Mais boy tu me fais mal. Il fait quatre heures du matin, tu me réveilles comme ça, ça c'est quoi? – Mais bobo, attention, c'est midi boy. – C'est midi? – Oui… – Non… – Paye, c'est le soleil ou la lune ? Ah ah, il dit qu'il sait pas, qu'il n'habite pas ici… On se couche tard, on se réveille tard Aujourd'hui, qu'est-ce qui passe dans le monde ? / Tout le monde est en train de chercher l'argent / Aujourd'hui, qu'est-ce qui se passe dans le monde ? / L'argent, l'argent, l'argent, l'argent... Eyyy, donne-moi le petit déjeuner, donne-moi le déjeuner, donne-moi le dîner, mon électricité, mon eau, hum... Il n’y a pas de café, il n’y a pas de sucre, hum... le gaz est fini. Ouhou ouhou. Qu'est-ce qu'on va faire ce soir ? Qu'est-ce qu'on va faire ce soir ? Qu'est-ce qu'on va faire ce soir ? Je sais pas... Qu'est-ce qu'on va faire ce soir ? Il va te dire... Aujourd'hui, qu'est-ce qui passe dans le monde ? / Ce pays est dur... / Tout le monde est en train de chercher l'argent / Où je vais aller chercher cet argent ? / Aujourd'hui, qu'est-ce qui passe dans le monde ? / Je veux un travail ! / L'argent, l'argent, l'argent, l'argent, l'argent, l'argent... Je suis fatigué, fatigué, fatigué, fatigué, fatigué jusqu'à épuisé / J'ai payé, payé, payé, payé payé jusqu'à me nommer Payé [jeu de mot avec « Faye » en wolof, qui signifie « payé » mais qui est aussi un nom de famille courant au Sénégal] / Payé le courant, payé l'eau, payé l'école, payé la maison... / Payé, payé, payé, payé, payé jusqu'à s'appeler Payé / Eh mon Dieu… J'ai emprunté, emprunté, emprunté, emprunté, emprunté jusqu'à ce que j'aie honte de passer dans certaines rues / Oh... Eh bobo, tu parles trop dé ! Tu as mangé du piment ou quoi ? / J'ai cherché, j'ai vu, j'ai entendu, j'ai parlé / Je vois, je regarde, j'entends ! / Yep, yeah yeah yeah yeah / C'est dur, dur, dur, dur, dur, choubidoumta, dur, dur, dur, dur, dur, dur / Vraiment, ça y est moi je suis fatigué / La calebasse vide ne trompe pas la chèvre Il est où ? Eh oh ?! Il est parti oh ! Je suis là oh ! Comme hier, comme demain, après-demain, comme toujours... / Ey way, ey way, ey way, ey way, ey way. Ey way, ey way, ey way, ey way, ey way...
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Jakarta-man, Jakarta-man… Papa-Razzi : On est fatigués de la vie, on n'a pas où se reposer / On nous accuse de vendre de la drogue pour s'emparer de notre travail / Il est temps que vous nous foutiez la paix avant que l'on vienne la prendre par nous-mêmes ! / La route du travail nous mène à dormir en brousse pour soutenir la famille / Avoir confiance en moi, ce business c'est notre vie, et les arrêts c'est notre vie / On n'accepte pas tous vos interdits, on n'accepte pas tous vos interdits / Laissez-nous bosser, des clients nous ont appelés / On nous dit fouteurs de merde, délinquants, vie de Jakartaman vraiment fatigant / C'est la merde ! / 30 000 [FCFA] carte grise, 2 000 pour la mairie, l'amende est dans leur poche / Va la chercher, va la chercher, va la chercher, va la chercher ! Jaxal Mouss : Pointés du doigt, vus comme des bandits, quels autres choix que d'être motos-taxis ? / Travailleurs informels, risques professionnels / Toujours plus de contrôles et de frais, qui a les mauvais rôles, qui a les retombées ? Loufzii : Personne ne va me tuer, personne ne va me fatiguer ! / Je me lève tôt tous les matins, je ne vole pas, je ne tue pas / Ne me force pas à chômer, le petit singe travaille la terre depuis longtemps, le petit singe travaille la terre depuis longtemps et le gros babouin en profite / Donne-moi du travail, allez donne-moi du travail, si tu n'en as pas, alors oublie les Jakarta et petites cylindrées ! Groover : Personne ne peut se mettre en travers de mon chemin, on y va ! / Les livreurs Tiak-Tiak de Banjul, que l'on ne forme qu'un, les livreurs Tiak-Tiak de Kaolack, l'union fait la force ! / C'est les taxes et rackets qui nous empêchent de partir / Livreurs, Tiak-Tiak, on est ensemble / Tiak-Tiak, Jakarta, c'est le même combat / C'est le même combat !
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Thierno dit Serigne Paye : Le feu a besoin du bois et toi, belle fille de l’argent / Moi mon cœur peut vivre… / Marie c’est toi, c’est toi, oh c’est toi / Marie j’ai dit que c’est toi, c’est toi qui es dans mon cœur / Tu es l’étoile que je vois perchée dans le ciel / Tu es l’arbre que je cherche Ola : Marie c’est toi, tu es toujours dans mes rêves, Marie tu es à moi / Mon amour pour toi coule comme un ruisseau / L’étoile dans le ciel, bénis mon âme, c’est toi que je vois / Je me demande ce que je peux faire pour que cet amour soit un engagement Thierno dit Serigne Paye : Les hypocrites ne disent pas la vérité mais ils détériorent le cœur / Les hypocrites ne disent pas la vérité mais ils détériorent l’esprit N’écoute pas ce que les gens disent sur moi / Viens viens Marie ta place est ici [dans mon cœur] J’ai enlevé l’arbre qui m’empêchait de te voir par la fenêtre, j’ai fait le sport et je m’étouffais / Ça fait des jours, ça fait des peines, mais je courais quand même / Je suis malade depuis que tu es partie, et je souffre de ton absence / T’entendre pour être en forme et te faire rire, ça m’a fait du bien / J’ai passé la nuit à écrire... pour trouver des mots gentils, pour te faire revenir / J’ai fait des pauses, des soupirs pour trouver ces mots / Si tu reçois ma lettre, n’hésites pas, viens. Je sais que tu n’as pas dormi de toute la nuit / J’ai touché ma poitrine, je ne sens plus mon cœur / J’envoie l’oiseau qui se lève le premier pour te dire de le suivre, de le suivre / Tu es mon cœur
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about

Quatre décennies qu’ils écument les scènes de Dakar et du Sénégal : samedi 25 février 2023, les trois « papas » du groupe de musique ËPOUKAY sortent leur premier album.

L’album « Le Topo » est un mélange entre des mélodies populaires ouest-africaines revisitées et des chansons à texte, en wolof, français et anglais, reflets du Dakar des années 2020. Des joueurs d’instruments traditionnels tels que le xalam, le balafon ou le tama, ont été invités en featuring.

Les trois membres du groupe Ëpoukay sont des musiciens chevronnés, avec plus de 40 ans d’expérience. Sanou Diouf (saxophoniste, flûtiste), âgé de 64 ans, et Thierno dit Serigne Paye (pianiste), âgé de 58 ans, ont été formés au conservatoire de Dakar.
Ils ont tous les deux été membres de l’Orchestre national du Sénégal, où Sanou Diouf a été chef d’orchestre pendant plus d’une décennie.
Depuis plus de 30 ans, leur acolyte originaire de Sierra Leone, Horace « Ola » Bowen (batteur et percussionniste), âgé de 73 ans, joue avec eux dans des restaurants huppés dakarois, notamment avec le groupe African Renn depuis 2001. Tous les trois chantent.

credits

released February 25, 2023

CONTACTS :

- Mail : epoukay221@gmail.com

- Chargés des relations extérieures :
à Dakar, Papa-Razzi (Ibrahima) : (00221) 77 822 06 23
à Marseille, Gilles : (00221) 76 875 06 66 / (0033) 6 27 23 70 35

- Directement le trio d'Ëpoukay :
Horace Ola Bowen (batterie, percussion) : (00221) 77 434 65 82 / 76 296 60 78
Sanou Diouf (flûte, saxophone) : (00221) 78 111 79 65 / (00221) 76 668 30 86
Thierno dit Serigne Paye (piano) : (00221) 77 658 21 24

- Les musiciens invités sur l’album :
Matar Seck (xalam) : (00221) 78 112 77 98 / (00221) 77 180 08 59
Sidy Koïta (balafon-batterie) : (00221) 77 566 32 44 / (00221) 70 522 73 74
Pape Ndiaye (tama) : (00221) 77 480 17 61
Tapha Faye (percussions) : (00221) 70 108 11 76
Ibou Diedhiou (guitare) : (0033) 7 58 86 02 69. diedhiouibou525@gmail.com
123 music (chant, podcasting, prise de son, mixage, mastering) : (00221) 77 822 06 23

- Les techniciens qui ont contribué à l’album :
By Mic (prise de son, mix et mastering) : contact par Instagram
Hubert Salou (mix, mastering) : Studio Kashmir
Amadou Fall (prise de son, mix et mastering) : (00221) 77 668 80 31
Jamil Benhamamouch (oud-mix-mastering) : jamilb@hotmail.fr
Ibou Fall (mix-mastering album) : iboufall77@gmail.com
PapaRazzi et Jaxal Mouss

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about

ËPOUKAY Dakar, Senegal

ËPOUKAY signifie éventails en wolof, souvent fabriqués de manière artisanale. Cela évoque pour nous le mouvement, le balancement, le soulagement. ËPOUKAY est le nom de notre groupe de musique ainsi que de notre studio, basé à Dakar, au Sénégal.

Les harmonies et rythmiques africaines se retrouvent dans notre musique pour voyager à travers le monde et le temps.
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